J'ai vu l'oiseau chanter sur une branche d'arbre mort
Et son bec assoiffé de mélodies funestes
Fredonnait les tourments contagieux de la peste.
Tous ses chants distillés prenaient des couleurs d'or.
J'écoutais tristement toutes les harmoniques
L'oiseau me regardait, angélique il pépiait
Laissant là mes pensées sombrement s'envoler
Pierrot me racontait les amours sismiques.
Sa musique en écho me plongeait dans des strates
D'émotions fulgurantes. Fusionnement des esprits,
Où l'âme s'enrichit quand d'un coup elle saisit
Toutes les perceptions de son cœur acrobate.
Les ailes déployées l'oiseau est reparti
Ses notes de musiques vibraient dans la nature
Avec discrétion, elles étaient les murmures
Des reflets de nos mots à jamais réunis.
A.L juillet 2009
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