Je m’adresse au gardien, l’esprit débilitant dans lequel il se trouve me perturbe beaucoup, ce n’est pas le même que celui à la langue pendue. Lui, il a les yeux rapprochés, il regarde son nez comme un trophée. Je lui dis de regarder ailleurs, il y a tout de même plus beau qu’un nez, il n’entend rien et admire l’appendice, truffe aux naseaux d’argent, il se regarde respirer. Ce n’est pas très intelligent de se regarder respirer, c’est une chose qu’on sent, pas qu’on regarde. Ses yeux se croisent et risquent de passer chacun de l’autre côté, de sorte que l’œil droit sera le gauche et le gauche le droit, absence de règles, ce nase m’importune.
0 Commentaires