Le temps pense, ne passe pas.
Il s'intègre à notre moi.
Il est ou a disparu.
La mort vient, ne respire plus,
que les souvenirs du temps perdu.
Elle était là à mes côtés
Je l'ai doucement apprivoisée
Ma sauvageonne déraison
Celle qu'on nomme illusion
Mon doux néant, ma Communion
Avec un ciel aussi obscur
Qu'un nuage noir sans marbrure
S'effilochaient des bouts de « moi »
Dans les non-sens du désarroi
J'ai bataillé malgré l'effroi
Des fondations un peu bancales
Ont émergé un Idéal
Une conquête jamais finie
De la beauté malgré la nuit
Un clair-obscur à l'infini.
mai 2009
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